Tempio di Ercole, 1976
Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Photo: Paul Litherland
Tempio di Ercole, 1976
13 épreuves numériques noir et blanc produites en 2021 à partir des négatifs originaux
58,3 × 403,2 cm
Conception de la performance et du photomontage: Françoise Sullivan
Photo: David Moore
Collection de l’artiste
Cet impressionnant photomontage panoramique est composé de treize épreuves numériques tirées des négatifs originaux et réunies par l’artiste en 2021. Françoise Sullivan, découvrant le temple d’Hercule lors d’un séjour à Rome pendant l’été 1976, s’adonne à une course énergique dans le péristyle de ce petit temple circulaire dédié au dieu Hercule Olivarius. Sa performance est captée par l’appareil photographique de son complice de l’époque, David Moore. La circularité, le souffle rapide et l’énergie caractérisent l’action et la frise, conçue comme un mouvement ininterrompu, est rythmée et structurée par la colonnade. Le photomontage, par les raccords des treize images volontairement décalées, conserve les traces de la manipulation, de la découpe et du collage. L’impression globale de la frise est celle du mouvement, comme si une pellicule cinématographique se déroulait sous nos yeux alors que l’on parcourt l’œuvre en longeant le mur.