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Promenade entre le Musée d’art contemporain et le Musée des beaux-arts de Montréal, 1970

Vue de l’œuvre à la Galerie III, 1973
Photographe inconnu
Archives personnelles de Françoise Sullivan

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Promenade_1 (modifié)
Promenade_Peel-Dorchester (modifié)
SUL.19.nJFB (modifié)
Promenade_MACM (modifié)

4 de 32 épreuves à la gélatine argentique
Archives personnelles de Françoise Sullivan

Promenade entre le Musée d’art contemporain et le Musée des beaux-arts de Montréal, 1970

32 épreuves à la gélatine argentique et une carte routière
26,6 × 26,6 cm (chacune)
Collection du Musée des beaux-arts de Montréal

Œuvre et documentation

Vue de l’installation, atelier de l’artiste, 1970 Archives personnelles de l’artiste Promenade_1 (modifié) Promenade_Peel-Dorchester (modifié) SUL.19.nJFB (modifié) Promenade_MACM (modifié)

Françoise Sullivan a réalisé plusieurs déambulations artistiques au cours des années 1970, explorant des espaces symboliques étroitement liés à la conscience inquiète qu’elle éprouve sur le sort de l’art, sans cesse menacé par les courants radicaux qui en exacerbent les limites. Lors de la première marche qu’elle accomplit, Promenade entre le Musée d’art contemporain et le Musée des beaux-arts de Montréal (1970), elle parcourt la distance entre les deux musées aller-retour. Elle photographie chaque intersection en se gardant de prendre quelque décision esthétique au profit d’images instantanées. La démarche se fonde sur l’idée que les objets culturels rassemblés par ces institutions, autant que tout ce qui se trouve entre les deux, participent de la mémoire culturelle. Le fait que l’œuvre ait été acquise par le Musée des beaux-arts de Montréal est déterminant pour l’artiste. L’art est toujours vivant. Ce dont il traite est toujours pertinent et l’institution muséale en vient à reconnaître la documentation visuelle, les traces et les fragments pour valider le statut des formes artistiques relevant notamment d’actions ou de performances.