Fermer

Portraits de personnes qui se ressemblent, 1971

À gauche: tirage de 2003, à droite: tirage de 1976. Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Photo: Paul Litherland

arrow-right
Portraits-de-personnes(gauche)
Portraits-de-personnes(droite)

2 épreuves numériques noir et blanc produites en 2003 à partir de la maquette originale, marouflées sur panneaux de fibre de bois
Collection du Musée national des beaux-arts du Québec

Maquette_Portraits-personnes

Maquette
Carte postale, photographie, crayon de plomb, crayon de couleur, encre et collage sur papier
27,9 × 42,3 cm
Collection du Musée national des beaux-arts du Québec

Portraits de personnes qui se ressemblent, 1971

2 épreuves numériques noir et blanc produites en 2003 à partir de la maquette originale, marouflées sur panneaux de fibre de bois
152 × 101,1 cm et 151,8 × 101,4 cm
Collection du Musée national des beaux-arts du Québec

Œuvre et documentation

Portraits_vue-expo_Les-annees-70 Portraits-de-personnes(gauche) Portraits-de-personnes(droite) Maquette_Portraits-personnes

À l’époque où elle vivait à Rome avec ses quatre fils (1971-1972), Françoise Sullivan aimait aller au musée pendant que les enfants étaient à l’école. C’est ainsi qu’elle visite un jour la Galleria Nazionale et découvre le Portrait d’un jeune homme de Lorenzo Lotto (1480-1556). Elle dit avoir été saisie d’un sentiment intense et spécial pour ce jeune visage, et ravie de trouver une carte postale de l’œuvre pour emporter avec elle l’image liée à son émotion. Au retour de l’école, son fils Francis lui rappelle que les élèves avaient été photographiés peu de temps auparavant et il lui remet son portrait. Voilà que l’émotion ressentie s’explique: au même instant, mais à bonne distance, dans le musée et dans l’école, deux figures étaient entrées en contact dans la conscience de l’artiste. La rencontre réside dans le concept qui les associe fortuitement dans son esprit, celui de la ressemblance. Ces épreuves proviennent de deux documents qui, à l’origine, étaient en couleur, soit la carte postale du tableau et la photographie de son fils. Elles forment une jointure complexe entre l’art et la vie, entre la peinture et la photographie, entre le caractère conceptuel de l’art et ses potentialités expressives.