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Obscène, 1976

Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Trajectoires resplendissantes, Galerie de l’UQAM, 2017
Photo: Galerie de l’UQAM

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4 de 7 épreuves numériques couleur produites en 2016 à partir des photographies originales (Nelligan, Borduas, Riopelle et Bethune)
Collection d’œuvres d’art de l’Université du Québec à Montréal

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Maquette de l’œuvre, vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Photo: Paul Litherland

Obscène, 1976

7 épreuves numériques couleur produites en 2016 à partir des photographies originales
62,8 × 47,6 cm (chacune)
Collection d’œuvres d’art de l’Université du Québec à Montréal

Œuvre et documentation

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Il ne reste que de rares traces de La légende des artistes (1976) à partir desquelles Sullivan a réalisé 40 ans plus tard l’œuvre intitulée Obscène (1976-2016). Ce titre reprend le terme employé par les autorités de la Ville de Montréal pour décrire les œuvres du projet d’exposition Corridart, produit dans le contexte des Jeux olympiques de Montréal, en 1976. C’est en préparant l’exposition Trajectoires resplendissantes à la Galerie de l’UQAM, en 2016, que l’artiste retrouve dans ses archives les portraits des personnalités ayant fait l’objet de La légende des artistes, avec la mention «Obscène» estampillée en rouge sur chacun. Il s’agit de sept épreuves numériques en couleur produites à partir des portraits photographiques des artistes Émile Nelligan, Paul-Émile Borduas, Claude Gauvreau, Jean Paul Riopelle, Norman Bethune, Gilles Hénault et Armand Vaillancourt. L’œuvre fait renaître les héros légendaires de Sullivan. Ils survivent à l’affront et à la censure qui a mis fin à l’exposition Corridart.