L’arrêt / Promenade parmi les raffineries de pétrole, 1973
Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Trajectoires resplendissantes, 2017, Galerie de l’UQAM
Photo: Galerie de l’UQAM
L’arrêt / Promenade parmi les raffineries de pétrole, 1973
12 épreuves à la gélatine argentique produites en 2016 à partir des négatifs originaux et 9 textes de l’artiste, édition 1/2
35,6 × 25,4 cm (chacune)
Photo: Alex Neumann
Tirage: Alain Lefort
Collection de l’artiste
En 1973 et 1974, Françoise Sullivan effectue des trajets longeant le secteur des raffineries de pétrole dans l’est de Montréal. Des préoccupations politiques, sociales et économiques s’ajoutent aux inquiétudes de l’artiste sur l’état de l’art et nourrissent la conceptualisation de ses projets. Son intuition, toujours en état d’alerte, l’amène à se pencher sur la crise du pétrole, le risque environnemental et une possible perte de contrôle de la planète. Les déambulations sont réalisées avec la complicité d’Alex Neumann, un collaborateur photographe qui la représente en action. Cette série photographique a connu diverses formulations au fil des années. L’arrêt (1973-2016) réunit douze épreuves argentiques en noir et blanc et neuf textes extraits de l’Esthétique de Hegel (1835), en plus de deux autres courts textes manuscrits rédigés de sa main. «On en arrive à un arrêt et c’est cet arrêt même qui constitue cette œuvre d’art», écrit-elle alors.