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La légende des artistes, 1976

Documentation de l’installation La légende des artistes et de l’affaire Corridart. Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Photo: Galerie de l’UQAM

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La légende des artistes: boitier sur Norman Bethune, «Nord-Est Université McGill», dans le cadre de l’événement Corridart, Montréal, 1976
Photo: Louis-Philippe Meunier (Archives de la ville de Montréal)
Archives personnelles de Françoise Sullivan

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Hommage aux maisons où naissent les légendes, dans le cadre de l’événement Corridart, Montréal, 1976
Photographe inconnu
Archives personnelles de Françoise Sullivan

La légende des artistes, 1976

12 panneaux et 6 vitrines d’exposition en bois, acier et verre, contenant des photographies, des photocopies, des textes et des objets
Installation extérieure réalisée dans le cadre de Corridart à l’occasion des Jeux olympiques de Montréal avec l’assistance de David Moore et de Jean-Serge Champagne
Photo: Louis-Philippe Meunier (Archives de la ville de Montréal)
Fragments conservés et documentation. Archives personnelles de Françoise Sullivan

Œuvre et documentation

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Françoise Sullivan conçoit La légende des artistes pour Corridart, un vaste projet d’exposition hors les murs présenté le long de la rue Sherbrooke, dans le cadre des Jeux olympiques de Montréal en 1976. Pour développer le concept de cette forme de déambulation au cours de laquelle c’est le visiteur qui effectue le trajet, elle répertorie les maisons qui bordent la rue Sherbrooke et les rues avoisinantes où ont vécu et œuvré des artistes, des écrivains et des intellectuels de Montréal. Elle entame une recherche détaillée sur ceux qu’elle appelle ses héros légendaires: Émile Nelligan, Paul-Émile Borduas, Claude Gauvreau ou encore Norman Bethune. Elle collecte et combine divers artéfacts leur rendant hommage et déploie le tout dans des présentoirs vitrés le long de la rue Sherbrooke. L’œuvre aura une trop brève existence. Le sort de cette exposition est bien connu, les autorités de la Ville l’ayant jugée inappropriée, puis démantelée en pleine nuit sur ordre du maire de l’époque, avant même que ne débutent les Jeux.