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Graffiti, 1977

Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Photo: Paul Litherland

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4 de 18 épreuves numériques couleur produites en 2021 (photogrammes depuis le film super 8)
Collection de l’artiste

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Extrait du transfert numérique du film super 8
Collection de l’artiste

Graffiti, 1977

Installation
Transfert numérique produit en 2021 d’un film super 8, couleur, sans son, 6 min 45 s, et 18 épreuves numériques couleur (photogrammes depuis le film super 8)
22,8 × 30,4 cm (chacune)
Conception, image et réalisation: Françoise Sullivan
Montage: Wayne Cullen
Collection de l’artiste

Cette installation résulte d’une observation de Françoise Sullivan lors de ses premiers séjours à Rome à compter de juin 1970, à propos de la quantité de graffitis qui parsèment la ville en de multiples endroits et font de celle-ci un véritable espace de revendications sociales et politiques. Peu après Mai 68, plusieurs villes sont prises d’assaut par les mouvements de contestation et Rome n’y échappe pas. Pendant les étés de 1977 et 1978, elle s’y rend pour y filmer et photographier les graffitis. Elle est accompagnée par David Moore, qui l’assiste logistiquement dans cette «lecture» politique et sociale, laquelle reste toutefois enfermée pendant quelques décennies dans des bobines de film super 8. En 2021, redécouvrant ce matériel riche d’un moment déterminant de sa recherche, Françoise Sullivan entreprend de faire vivre le concept de Graffiti au moyen d’un court métrage et de plusieurs photogrammes qui en sont extraits. Ces arrêts sur image mettent en évidence la variété des thèmes des protestataires.