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Et la couleur revient, 1978

Vue de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970, 2021, Galerie de l’UQAM
Image tirée du parcours vidéo de l’exposition réalisé par Geneviève Philippon et Isabelle Darveau

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Photogrammes depuis la vidéographie couleur

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Extrait du transfert numérique de la vidéographie couleur
Collection de l’artiste

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Extrait d’une visite commentée de l’exposition Françoise Sullivan. Les années 1970 avec Françoise Sullivan et Louise Déry, 2021, Galerie de l’UQAM

Et la couleur revient, 1978

Transfert numérique produit en 2021 d’une vidéographie, couleur, sans son, 14 min 46 s
Conception, performance et réalisation: Françoise Sullivan
Image: inconnu
Montage: Wayne Cullen
Collection de l’artiste

Cette étonnante vidéo d’une performance de Françoise Sullivan a été découverte en 2021. Elle n’aurait jamais été exécutée devant public, de l’aveu de l’artiste. Datée probablement de 1978, l’œuvre combine deux axes de travail: celui du rapport au corps, alors que Françoise Sullivan, après avoir recouvert des pages de journaux posés au sol avec des aplats d’acrylique, entreprend de peindre directement sur la peau de son bras, dans un geste qui pourrait relever d’une expérimentation davantage liée à l’art corporel qu’à la danse; et celui d’une forme de communication journalistique qui est oblitérée, effacée, bloquée par la couleur. Cet aspect d’effacement, voire de censure, caractérise plusieurs projets des années 1970. On peut toutefois poser que cette performance filmée annonce vraisemblablement un retour à la peinture et à la couleur, qui surviendra notamment avec la série d’œuvres à contenu mythologique (Divins serpents, Je parle, Cycle crétois, Prométhée) et qui culminera pendant les années 1990 avec de grands tableaux souvent monochromes, aux couleurs vibrantes.